Il semble bien que Bruno Massé, l’auteur de Buzzkill, paru récemment chez Québec Amérique, se soit pris d’affection pour les méchant-e-s. Ses deux romans précédents s’intéressaient d’assez près à des anti-héros au caractère assez détestable: dans M9A, il donnait beaucoup d’espace à une policière impitoyable et dans Creuse ton trou, c’était à un lobbyiste perdu dans une petite communauté du Nord qu’il s’intéressait le plus. Les deux romans laissaient toutefois espérer une sorte de rédemption, un changement brutal de perspectives. Lire la suite.