Le Cirque Diabolique dans Plumes d’ici

Nouvelle critique du Cirque Diabolique par Hélène Arsenault dans Plumes d’ici, le journal de la TELUQ!

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« Ophélie s’ennuie. Assise sur le trône de Dame Christabella, la jeune vampire et magicienne, que l’on nomme là-bas strigoiacǎ, se meurt pour un peu d’action. Elle sera bien vite servie à l’arrivée du Cirque diabolique qui l’obligera à fuir le trône qu’elle a promis de garder à tout prix. Dans le but de regagner ses pouvoirs, elle devra s’aventurer dans le pays à la recherche d’une savante folle. En chemin, elle croisera une « banshee » à la chasse au mâle viril, des sœurs peu scrupuleuses dans un couvent, la mythique créature sans nom, et bien plus.

Comme le dit si bien la quatrième de couverture, le Cirque diabolique est à la fois un hommage et une parodie hilarante des grands classiques de l’horreur des années 30, version érotico-fantastique. Bien qu’au départ, on nage en plein cliché, et c’est voulu (une vampire toute de noir corsetée en Transylvanie…), l’humour et l’érotisme omniprésents contribuent à l’originalité et aux rebondissements propres à cet univers chargé de sensualité que l’auteur décrit admirablement. La plume de Bruno Massé m’a charmée, sans oublier la magnifique couverture au fini satiné qui ajoute à l’expérience sensorielle. Seule ombre au tableau, les coquilles sont nombreuses. Certains n’y verront que du feu alors que d’autres lecteurs en seront rebutés; mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ce roman haut en couleur et aux passages érotiques bien tournés et efficaces, ses clins d’œil aux grands classiques, son humour et sa légèreté également. »

– Hélène Arsenault, Plumes d’ici (Journal de la TELUQ)