La lutte pour le territoire québécois s’est subtilement hissée au sommet de la pile dans cet affichage de la campagne « Je lis québécois ». Fruit du hasard? Assurément. Mais pour la forme, on dira que c’est une manifestation inconsciente de l’écoanxiété collective 😛
Site Web en ligne à nouveau
Le site Web a été hors ligne pendant quelques semaines le temps de faire des mises à jour. Tout fonctionne maintenant!
Conférence sur l’histoire du mouvement environnemental québécois – en ligne
Voici le lien à la conférence!
https://www.facebook.com/Necrosolis/videos/2960843867355906/?fref=mentions
Conférence en ligne le 9 juin: histoire du mouvement vert au Québec
Une histoire du mouvement écologiste québécois (1970-2020)
Une conférence (en ligne) de Bruno Massé, M. Sc.
Mardi, 9 juin 2020, 14h00
Sur la page facebook du CAL et de la SHGIJ
Tandis qu’on parle essentiellement du mouvement écologiste en raison de ses revendications et ses coups d’éclat, son histoire est encore largement méconnue. D’où viennent les groupes verts du Québec? Comment les distinguer? Et surtout, comment décrire leur évolution à travers le temps? Dans le cadre de cette conférence, Bruno Massé, activiste et chercheur, offrira un survol du mouvement écologiste québécois des années 1970 à aujourd’hui, en ouvrant sur les défis de la lutte pour une justice sociale et environnementale.
Pour assister à la conférence, visitez simplement notre page facebook à l’heure prévue! Nous y partagerons un lien vidéo.
En entrevue dans La Presse: réflexion pour un post-COVID-19
En entrevue dans La Presse pour le Jour de la Terre:
Dans un monde post-COVID, le géographe Bruno Massé aimerait que la croissance économique ne soit pas calculée qu’en fonction du produit intérieur brut (PIB), un point soulevé par plusieurs autres intervenants cités dans cet article. « Il faudrait que le calcul tienne compte de l’indice du progrès véritable où des éléments comme l’apport des services communautaires, le travail informel des femmes et l’impact des émissions de gaz à effet de serre sont inclus dans le calcul de ce qu’est l’économie », expose l’auteur de La lutte pour le territoire québécois, un essai paru le 25 mars dernier.
Celui qui a été coordonnateur du Réseau québécois des groupes écologistes de 2010 à 2016 voit dans cette crise la démonstration que des changements structuraux sont possibles, rapidement.
On constate que quand il y a une crise et que l’État la prend au sérieux, on a les moyens par notre État d’amener des changements et de le faire vite et que ce soit efficace.
Il souhaite par ailleurs que la valorisation de la science, qui est observée dans la gestion de la crise sanitaire, soit appliquée à la crise climatique. « Ce serait bien qu’on puisse faire la même chose pour ce qui est des biologistes, des climatologues. Quand on parle de crise climatique, ça repose aussi sur la science. Comment ça se fait qu’on ait tant de misère à accorder du crédit à ces analyses-là ? »
Retour de lancement virtuel
Nous étions une trentaine au lancement virtuel de La lutte pour le territoire québécois hier soir… quel plaisir!
Merci pour votre présence chaleureuse, même à distance ça fait un bien immense de se voir et d’échanger. Ce type d’espace est certainement à reproduire.
Cette situation est peut-être temporaire mais les luttes pour la justice sociale et environnementale se poursuivent – nous sommes ensembles dans tout ça!
Lancement virtuel de « La lutte pour le territoire québécois » ce soir!

Lancement livestream de « La lutte pour le territoire québécois » – 25 mars 19h00
C’est officiel : lancement spécial « pandémie » en livestream ce mercredi 19h. C’est en toute simplicité, profitons du moment pour prendre un verre et jaser, d’un bout à l’autre du Québec! KatЯ et moi serons en direct de Ripon pour trinker en votre compagnie. Au menu: un petit mot sur La lutte pour le territoire québécois, une portion Q&A pour questions, commentaires et toutes sortes d’impertinences. Viens faire un tour J
Le lien sera confirmé sous peu.
(P.S. la webcam est optionnelle, y’aura un chat et si on est plus nombreux, je pourrai couper les micros pour qu’on s’entende mieux. On assume que c’est un peu expérimental, certain qu’on va s’amuser peu importe!)
On garde le cap de La lutte pour le territoire québécois: 25 mars
‘La lutte pour le territoire québécois’ paraîtra bel et bien la semaine prochaine, tel que prévu, le 25 mars. Plusieurs personnes m’ont demandé si la parution serait reportée mais non, pour plusieurs raisons:
1. L’essai est plus pertinent que jamais, là, maintenant. On y parle d’un meilleur rapport au territoire, puis justement, les mesures en réponse à la pandémie sont une belle leçon de relocalisation, de solidarité et de réévaluation de l’emprunte écologique de nos activités. C’est là que ça se passe!
2. Le livre est déjà physiquement dans les librairies, je suis solidaire avec ceux-celles-ci. Les gens d’XYZ travaillent fort pour la distribution.
3. On pourra l’acheter en ligne dès mercredi, pas besoin de se déplacer si on a pas envie.
4. Même s’il avait été possible de reporter à l’automne, l’essai serait enterré sous encore plus de publications de best-sellers et chouchous du star-système, à quoi bon?
-> Le mercredi 25, j’organise un petit événement en streaming pour souligner la parution, une sorte de lancement live pour prendre un verre et jaser – détails à suivre. On pourra toaster un grog ou un café malgré la distance et pour une fois, même les gens de l’extérieur de Montréal pourront participer!
Trois livres en ligne, gratuits, en réponse à COVID-19
En cette période de quarantaines et de ralentis, je partage trois de mes romans gratuitement, incluant M9A. Il ne reste plus que des monstres, en ligne pour la toute première fois! (Voir liens ci-bas, formats .epub et .pdf)
D’abord, cyberpunk! M9A. Il ne reste plus que des monstres s’inscrit avec une machette rouillée dans la veine de science-fiction révoltée: « high tech, low life », une course à l’effondrement et la Révolution à vitesse meurtrière, un cocktail de chrome et de napalm. Finaliste au prix Jacques Brossard de la science fiction et de la fantaisie (2015), M9A est une préfiguration de la dystopie québécoise, parfois brutale, souvent douce, toujours pertinente.
M9A. Il ne reste plus que des monstres (2015)
Ensuite, dark fantasy! Necropolis est un labeur d’amour et de démesure, probablement mon roman le plus ambitieux et, tragiquement, celui qui fut condamné aux ténèbres, n’ayant jamais vraiment été distribué. Pour toutes ces raisons, c’est probablement mon roman préféré, l’enfant terrible de ma collection, délicat, méconnu et merveilleux, à moitié mythe et à moitié cauchemar. Je ne peux pas le recommander assez.
Enfin, molotovs! L’aube noire est là où tout a commencé, lorsque j’avais à peine 23 ans: une rédaction en exil, un sujet brûlant dépeint à même la fièvre de l’activisme, et surtout, la fougue d’écrire ce qu’on veut, comment on veut, après avoir été réduit au silence. L’aube noire n’obéit à aucune règle et brille par sa dissidence – bien sûr, quelques erreurs persistent, liées à l’inexpérience, mais j’ose croire qu’elle excelle dans l’excès et l’intensité dans des proportions que je n’ai jamais réussi à reproduire. Ou était-ce le café? Enough said!
(Merci à Sabotart pour avoir accepté de partager M9A.)